FOLLE CAMPAGNE !

Fillon, MLP, Macron… Les affaires, encore les affaires, toujours les affaires. Elles ont empoisonné la campagne, saturant tout l’espace médiatique, accélérant la perte de nos croyances politiques.

cevipof10
La presse, les radios, les JT ont prospéré sur le « #FillonGate », vouant le candidat des Républicains aux gémonies. Il fallait que l’événement soit de grande ampleur. Que l’humiliation soit publique, que les Français soient écoeurés et que le monde entier soit scandalisé. Il fallait exciter le ressentiment, la haine, l’envie. Chacun est d’ailleurs systématiquement encouragé au franchissement de toutes les limites : lynchage, méchanceté, incivilité, violence, etc. Qu’importe les conséquences sur l’homme, pourvu que le candidat – grand favori dans les sondages – soit couvert de honte. « Après tout, il l’a bien cherché ! », diront les cyniques. Alors, avec une joie sadique à peine dissimulée, les organisateurs de ce populisme industriel ont exploité cette juteuse affaire à leur profit exclusif, participant volontairement au discrédit du candidat. Le tout, en vous prenant pour des poires.
En boucle sur les radios, les JT, les chaînes info et les journaux, tous se sont employés à diffuser les « affaires » de l’homme à abattre. Les technologies numériques facilitant la propagation, les mêmes informations circulaient au même moment, de sorte que chacun se synchronise avec l’actualité. Les programmes électoraux ? Rien à foutre ! De toute façon, les gens ne les lisent pas ! Certains ont décidé que probité et vertu devaient primer sur tout le reste, et que les Français devaient voter pour un immaculé. Qu’importe ses idées, son projet et son expérience pourvu qu’il soit propre sur son cheval blanc ! (Et ce, même s’il s’agit d’un Jacques Cheminade, d’une Nathalie Artaud ou d’un Philippe Poutou).
Les notifications, chaînes info et autres dispositifs d’hyper-synchronisation aidant, chacun de nous a été conduit à adopter les mêmes logiques comportementales face à cette affaire. Des logiques commandées par l’injonction médiatique : indignation, dégoût et méfiance des politiques. Dès lors, une question se pose : désormais dominée par ces appareils à produire industriellement des foules artificielles et des comportements de masse, que reste-t-il de l’opinion individuelle ? A t-elle encore une place ? Pour l’instant, ces appareils déforment les opinions de chacun en bloc d’audiences, et ce que nous pensons vraiment semble compter pour du beurre.

On peut toujours s’offusquer du niveau de cette campagne électorale et déplorer les comportements haineux sur les réseaux sociaux : si l’on ne s’en prend pas à ce(ux) qui organise(nt) ce déchaînement, tirant méthodiquement parti des mécanismes pulsionnels, et des automatismes grégaires qu’ils déclenchent, le combat est vain.
Les responsables ne sont pas ni les CGTistes qui tapent des casseroles comme des attardés aux meetings de Fillon, ni les internautes qui fait des montages salauds sur Pénélope, ni les blogueurs qui prennent le clavier pour exiger plus de morale et de transparence en politique. Ils ne sont que les conséquences. Ceux qui causent et organisent ce déchaînement sont les profiteurs de l’économie médiatique, parce que leur modèle industriel exige désormais ce populisme industriel. Le degré zéro de la pensée n’est jamais un accident. Le règne de la bêtise non plus. C’est une forme médiatique qui a fini par s’imposer, parce qu’elle est profitable à certains. Et lorsque les Français, parce qu’ils ne sont pas bêtes et souffrent de se sentir tirés vers le bas, cherchent à échapper à ce vers quoi cette forme médiatique tente de les abaisser, ils sont balayés, exclus, laissés pour compte. Comme sortis des radars des « audiences », « sondages » et des « Part de Marché ».

De mon côté, je ne souhaite pas participer à cette montée de la violence. Je suis profondément pessimiste sur l’avenir et ne vois pas comment la situation pourrait s’améliorer, mais je refuse de perdre espoir. Nous verrons bien ce que les urnes diront…

DAESH, CONDAMNÉE À MOURIR.

Mardi 26 juillet. Dans son église, Jacques Hamel, un prêtre de 84 ans, vient d’être exécuté par deux hommes. Très vite, nous apprenons que les deux assaillants se réclament de Daesh. Daesh, encore et toujours. Désormais, les attaques se produisent à intervalles de plus en plus rapprochées. Le gouvernement nous l’a répété : la menace perdure et le combat sera long. Mais a-t-on vraiment la bonne méthode pour mener le combat ? Dans l’opposition, chacun y va de son bon mot : on parle de fermeté, de lois plus dures, de guerre à mener… Mais aucun ne semble avoir vu l’un des gros arbres qui cache la forêt : Sur le web, Daesh a installé son califat. Il fait naître des sites, poste des tweets de prêche sur Twitter, endoctrine et recrute par message privé sur Facebook. Le tout, dans le laisser-faire le plus total. La très puissante place occupée par les technologies de réseaux porte une responsabilité que nul ne peut ignorer : Alors que certains pays n’ont aucune peine à censurer le contenu qu’ils jugent inappropriés, la France semble dépassée par les événements. Plus de 2300 sites internet francophones faisant l’apologie de Daesh et de ses actions ont été identifiés. Un califat immateriel est né. Il a désormais pignion sur web. Incapables d’inventer des algorythmes en mesure de censurer les messages et tweets postés par les islamistes, les puissants Facebook, Twitter et Youtube sont devenus les complices silencieux des contenus choquants qui naissent en toute tranquillité sur leur plateforme. Comme une hydre infernale, les images de corps écrasés, égorgés et explosés sont versés sur la toile en flux ininterrompu. Elles sont vues, enregistrées, partagées, retweetées, commentées, et même likées, en dépit des efforts fournis pour les détruire. Notre seule arme? Signaler aux entités respectives. Mais le signalement n’y change rien : les images sont toujours là. Une chose est sûre : dans la lute contre le terrorisme, les puissants acteurs du web n’en font pas assez. L’accélération de l’innovation technologique et des réseaux sociaux court-circuite tout ce qui contribue à combattre le cyber-terrorisme. Les Periscopes et autres plateformes de partages instantanés ont pris le monde en vitesse et ont changé les règles du jeu. Nous sommes entrés dans une nouvelle époque, et nous devons changer de paradigme si nous voulons éviter la désintégration de nos vies paisibles. Mais que pouvons-nous faire?
Sur internet, des sites naissent sauvagement chaque jour. Exiger leur fermeture semble relever de l’impossible. Et quand bien même on réussirait à les clôturer, il en naîtrait d’autres, encore plus vigoureux et impalpables. Avec les réseaux sociaux, Twitter et Facebook ont libéré l’accès à la parole à des excités qui, lorsqu’ils assistent à des attentats, ont pour premier réflexe de poster immédiatement des photos et des vidéos de corps morts. C’est comme si le système échappait à lui-même. De son côté, Youtube semble préférer censurer vos vidéos au motif que vous avez rajouté une musique qui ne respecte pas la propriété intellectuelle et le droit d’auteur, au lieu de balayer au plus vite des vidéos de corps écrasés datant du 14 juillet. Pour les visualiser, vous n’aurez qu’à cliquer sur “ok”. Le petit barrage qui vous dit “attention, contenu choquant” est donc accessible à n’importe quel mineur désireux d’assouvir sa soif de curiosité et de voyeurisme morbide.

Alors que faire? Pour l’instant, les services d’enquête – dont la ténacité et le courage sont à saluer – sont mobilisés sur un nombre toujours plus grand de faits et de comportements suspects. À ceux qui penseraient que l’Etat ne fait rien, sachez que nos sentinelles s’activent jour et nuit, à ne plus savoir où donner de la tête : tout est passé au crible, du projet abouti d’attentat jusqu’à la plus petite déclaration d’intention. Et ce, au risque d’épuiser nos moyens humains et logistique parfois pour rien. Sans doute faudrait-il optimiser nos moyens et recentrer nos ressources sur un seul et même combat. Oui, mais lequel ? Celui à mener contre les mosquées salafistes qui apprennent à haïr la liberté et la diversité ? Celui à mener contre l’inertie d’un internet sauvage qui laisse tout passer sans jamais rien censurer? Ou celui à mener contre ces jeunes pousses connues des services antiterroristes, qu’on laisse gambader au motif qu’ils ne sont pas encore passés à l’acte? Au fond, le problème ne vient-il pas des réponses juridiques et pénales actuelles ?
Le dernier cas en date a de quoi accréditer la question posée : deux individus branquignoles se prenant pour des “soldats d’allah” pénètrent dans une église pour égorger un prêtre de 84 ans. Un peu plus tard, nous apprendrons qu’ils étaient “connus des services antiterroristes” et “fichés S” et que l’un deux, Adel K, avait tenté de rejoindre la Syrie à deux reprises. Mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, Adel K. était assigné à résidence. Un bracelet électronique lui avait même été apposé. Mais alors, comment un juge a-t-il pu valider le 22 mars 2016 sa libération? On apprend que le parquet antiterroriste avait fait appel de cette décision. Pourquoi cet appel a-t-il été rejeté? Manuel Valls reconnaîtra une « défaillance de la justice ». Sacré défaillance… À l’évidence, les juges doivent revoir leurs cahiers, et les peines actuelles s’avèrent insuffisantes pour empêcher les passages à l’acte. Face à la gravité des faits incriminés, la réponse pénale doit être implacable.

UN AVENIR MEILLEUR SE PRÉPARE

Daesh nous attaque, au seul motif de notre appartenance étatique et religieuse. Dans l’appel au massacre, L’état islamique demeure égal à lui-même : le sang, l’écrasement, l’explosion, l’égorgement, la decapitation… Daesh fantasme un monde de peur qui tremble devant un islam ayant retrouvé sa pureté originelle. Mais la vérité est bien moins reluisante et il est temps pour l’organisation de revenir à la réalité : D’abord, l’islam “pur” revendiqué par l’organisation est une souillure qui salit l’Islam (le vrai) et apporte des maux pires que ceux qu’elle pretend combattre. Si l’Islam se résumait à trancher des têtes à tout va, perforer des corps, mitrailler et tirer au hasard dans le tas, ça se saurait depuis plus longtemps que Daesh. Ensuite, en Irak et en Syrie, l’organisation s’affaiblit. Elle perd des hommes, du terrain et ses moyens financiers commencent sérieusement à s’assécher. Son influence se réduit à mesure d’une mort lente. Le conflit ayant pris une dimension internationale, Daesh compte désormais des ennemis trop gros pour elle. La coalition internationale s’organise et se structure. Si bien que des pays aux objectifs stratégiques extrêmement différents s’allient pour synchroniser leurs opérations afin d’atteindre un but commun : détruire cet état islamique auto-proclamé. En amont, l’Allemagne enraye la propagande djiadiste sur internet et entrave le flux de combattants étrangers qui tente de rejoindre la Syrie. Sur le terrain, la Russie a envoyé des soldats qui aident massivement les armées Irakiennes et Syriennes ainsi que les peshmergas Kurdes, pour récupérer des bastillons de Daesh. Pour soutenir les opérations, la France fournit de nombreux moyens militaires sur place. La Belgique et le Royaume-Uni apportent également leur aide logistique. La pression est maintenue et la détermination sans failles. Mais le combat ne pourra être gagné qu’en renforcant les moyens des armées sur place et qu’en convainquant les puissances sunnites de combattre l’organisation. La coalition internationale doit s’accorder et intensifier ses frappes.

En dépit de ce que Daesh voudrait nous faire croire, ses grandes offensives sont finies. Les récentes attaques en France et en Allemagne ne changeront pas le rapport de force : Daesh est condamnée. Une mort certaine l’attend. Vivement.

LE TRAUMATISME DU 14 JUILLET 2016

2048x1536-fit_passant-recueillent-promenade-anglais-nice-lundi-18-juillet

Ce devait être un 14 juillet festif, avec un beau feu d’artifice à contempler sur la Promenade des Anglais. Ce fut une soirée meutrière. Piloté par un “soldat de Daesh”, un camion fonce sur une foule pacifiste. Le bilan est lourd : 84 morts, plus de 200 blessés, et 52 personnes encore en dans un état critique. Jusqu’à présent, à chaque fois qu’un acte violent était commis au nom d’Allah, chaque Mehdi Nemmouche, chaque Mohamed Merah, chaque Amedy Coulibaly ou frères Kouachi était considéré comme un acte marginal et isolé. Désormais, nous avons compris qu’il s’agissait d’une longue série. Le monde a changé. À travers l’attentat du 14 juillet, Daesh a réussi une partie de son pari : inciter la majorité des Français et autres Occidentaux à croire que derrière chacun de leurs compatriotes musulmans peut se cacher un djiadiste potentiel, tapi dans l’ombre, et pouvant agir à tout moment. Un peu comme un ennemi intérieur. Dans les villes de France, un climat particulier s’est installé et la nervosité est palpable. Le mot « guerre » est dans toutes les bouches. Les djiadistes ont mis fin à nos décennies de paix.

Mais pourquoi? Quel crime avons-nous commis? À les écouter, nous sommes coupables. Coupables d’être des “kouffar” (mécréants), bien entendu. Mais aussi et surtout coupables d’être les ressortissants d’un pays qui, au nom des droits de l’homme, et au nom d’intérêts économiques, financiers, géo-politiques et stratégiques, a voulu faire la loi dans des pays musulmans dans lesquels il n’avait rien à faire. Souvenons-nous que la France a puissamment œuvré à la chute de Mouammar Kadhafi en Libye. Sous l’égide du tandem de choc Sarkozy / Bernard-Henri Levy, la France a laissé lyncher un dictateur en pensant que son trépas allait enfanter une démocratie libérale à l’occidentale. Un peu comme ce que les Etats-Unis ont fait avec Saddam Hussein en l’Irak sous l’ère Bush en 2003. Résultat : la Libye est en morceaux et Daesh contrôle plusieurs villes du pays, d’où elle organise des attentats contre la Tunisie voisine. On regrette que nos chaines infos concentrent davantage leur contenu sur le choc et l’émotion au lieu de placer le curseur sur la réflexion et l’analyse. Mais “priorité au direct”…
Nul n’ignore la plurovicité des islams. Des plus souples et apaisés, qui insistent davantage sur la dimension spirituelle, aux plus rigides et belliqueux, qui revendiquent ce que nous subissons aujourd’hui. Entre la pratique pacifiste et la conquête guerrière, charge à chacun, s’il est musulman ou veut le devenir, de construire son propre rapport à l’Islam avec ce pluralisme d’”offres religieuses” disponibles. Ce qui est sûr, c’est que Daesh ne représente pas, à elle seule, la complexité de l’Islam. Elle n’a, par exemple, rien à voir avec les chiites, qu’elle massacre parce que ce sont des « rénégats” à ses yeux. Mais dire que Daech n’a rien à voir avec l’Islam serait une faute. L’organisation n’est ni plus ni moins que l’une des nombreuses branches qui a poussé sur un tronc commun : le Coran. Quiconque a lu le Coran sait ce qu’il contient et ne peut faire semblant d’ignorer les sourates belliqueuses qui invitent à la guerre, au massacre des infidèles, à l’égorgement, à la crucifixion, à la mysoginie, et autres actions violentes légitimées au nom de l’Islam. Mahomet lui-même était un chef de guerre qui allait au combat. Affirmer cette réalité revient à se tirer dans le pied la balle non-méritée de l’islamophobie. Mais nier cette réalité reviendrait à nier le Coran, les sourates qu’il contient, et la vie menée par Mahomet. Entre réalité et négationisme imbécile, chacun est libre de choisir son côté.
Toujours est-il que huit mois après le traumatisme du Bataclan, l’horreur se répète et se répand, la force tranquille. Mais comment pouvions-nous anticiper qu’un homme, chauffeur-livreur de profession, non-connu des fichiers, allait louer un camion pour rouler à 90km/h sur une foule venue assister au feu d’artifice du 14 juillet à Nice ? Le profil est indétectable. Peu à peu, nous apprenons que l’individu s’est rapidement racidalisé, et que son nom apparaît dans un ancien dossier de filière djihadiste. “Son nom est apparu, en lien avec des proches d’un homme qui est, lui, très connu des services de police, qui s’appelle Omar Diaby, Omar Omsen, qui est en fuite en Syrie depuis longtemps et qui est présenté comme le principal chef des recruteurs de Daech” a déclaré Georges Brenier, journaliste de TF1. Nos services semblent découvrir qu’ils sont face à de petits auto-entrepreneurs du terrorisme, illuminés certes, mais incroyablement calculateurs et efficaces dans l’organisation de leurs actions.

Désormais, la surenchère est lancée. Car le djiadisme est une contagion mimétique : chaque nouvelle tuerie de masse réveille ici et là de nouvelles vocations. Attendons-nous prochainement à de nouveaux barbares froids jusqu’ici en sommeil, déterminés à programmer de nouvelles actions encore plus spectaculaires pour massacrer davantage. Leur but ultime? Faire le plus morts possibles, avec des moyens toujours plus sanguinaires. “84 morts” à Nice ? Pour les prochains, ce n’est sans doute qu’un “score à battre”.
Comprenons le problème : nous sommes face à des gens prêts à donner leur vie pour que meurent le plus de Français possibles. Nos dessins, nos larmes, nos hommages, nos bougies et nos fleurs ne changeront rien. Pas plus que nos hashtags ‪#‎PrayFor‬, nos émoticones “tire-larmes” ou nos filtres instagram. Au contraire : ce cocon infantile dans lequel nous avons pris l’habitude de nous réfugier comme un réflexe devenu quasi-automatique, montre à quel point nous sommes des proies idéales et faciles pour des djiadistes. Daesh n’est fort que sur la faiblesse de ses adversaires. Elle prospère sur les ruines de notre civilisation plus soucieuse de mettre le bon filtre instagram pour l’occasion que de comprendre qui est l’ennemi. Mais on ne combat pas par du pathos, des photos neuneus et du chagrin. On combat par la révolte, l’analyse et les moyens. Tout l’enjeu est de savoir si nos politiciens seront à la hauteur du défi qui nous attend…

Pour l’instant, les recruteurs de Daesh continuent de prêcher leur idéologie, sur internet, dans certaines mosquées ou aux pieds des cités. Et les jeunes pousses non détectables ainsi que les “fichés S” susceptibles de mettre de nouveaux plans à execution, gambadent en toute impunité dans la nature au motif qu’ils “n’ont encore commis aucun crime”. Cette vertigineuse absence de pensée et d’actions stratégiques face à l’accablante réalité d’un djiadisme diffus est préoccupante. Dans l’imaginaire collectif et chez nos politiques, faire la guerre sur les territoires Irakiens et Syriens semble devenir de plus en plus irrésistible. Déjà lourdement engagée en Afrique, la France ira-t-elle en Irak et en Syrie? Peut-être. Mais si nous agissons, ne risque-t-on pas d’aggraver le problème? Ne risque-t-on pas de nourrir une fragmentation plus importante de ces pays en entités sunnites, chiites et kurdes, aux antipodes de la stabilité que nous souhaitons pour retrouver la paix? Difficile d’attaquer une organisation qui a autant de bases et bénéficie d’autant d’appuis sur ses propres territoires…

JEREMSTAR : QUE VAUT VRAIMENT SON LIVRE ?

La fin du monde serait-elle proche ? Après Nabilla et son livre intitulé « Trop Vite » qu’elle n’a pas été capable d’écrire elle-même, voilà que Jeremstar se prend à son tour pour un écrivain ! Exit la notion d’ascèse, d’effort, de figures de styles, d’apprentissage des techniques d’écritures. Exit la nécessité de l’assimilation des règles pour atteindre une maîtrise permettant d’écrire un livre avec talent. Aujourd’hui, nous sommes rentrés dans l’ère du tout valant tout, où même un bâton de poulailler peut valoir quelques millions de dollars. Aujourd’hui donc, place à Jeremstar (qui, précisons-le ici, est loin, mais alors très très très très loiiiiin de valoir des millions de dollars !). Il est donc là, dans l’affirmation de soi et dans la défense de ses intérêts financiers, avec sa promo rose-kitch et son site attribué (je hurle !), cherchant à capter l’attention des passants comme un tapin qui roule des fesses au bois de Boulogne (je re-hurle !). Le monde littéraire n’aura décidément eu aucun répit…

Pour promouvoir son œuvre, Jeremstar a eu la bonne idée de faire une vidéo (chouette idée!).

Dans sa vidéo à faire fuir les ménagères, Jeremstar s’adresse à son public comme à une bande d’attardés. Avec ses 3 mots de vocabulaire, le bonhomme en fait des caisses, fardé de simagrées comme une pauvresse qui fait le trottoir (je hurle !). Il annonce la couleur : « Vous pensiez peut-être que la littérature était un domaine sacré et qu’il ne regroupait que des cerveaux correctement développés ? Et bien attention les vermines, dès le 4 mai, j’envahis le monde des livres ! ». Jeremstar a eu au moins la lucidité de ne pas se compter dans le lot des « cerveaux correctement développés », (ouf, nous voilà rassurés !).

Dans son livre, l’auteur affirme que les bonnes poires Jeremstarlettes trouveront « des leçons exclusives, des cas pratiques, des mises en situations ludiques et ironiques » (wouaw !). Il nous promet « d’y décrire la télé-réalité de manière diabolique » (tout un programme !). Mais ce n’est pas tout ! Les pigeons lecteurs pourront également apprendre « comment devenir imbéciles, bêtes à bouffer du foin, sottes comme des paniers ! » (voilà un livre qui vous veut du bien !). Une façon singulière de montrer qu’on peut et surtout qu’on doit pouvoir tout constituer en objet vendable, y compris la bêtise du bougre. « Avec mon livre je donne dans l’accomplissement professionnel et l’ascension sociale maintenant ! » (rien que ça !).

Poursuivant dans les affirmations défensives, Jeremstar menace : « Préparez-vous à voir la langue Française saccagée ! Préparez-vous à voir toute forme de discrétion, de bon goût et d’intelligence éradiquée ! ». Voilà donc ce qui constitue le discours de fond de ce petit haineux qui, parce qu’il n’a jamais eu les moyens de briller pendant sa scolarité,  s’emploie ardemment à l’achèvement des cerveaux. Son grand rêve ? La régression tribale ! Vider vos têtes (surtout celles de vos enfants!), installer une novlangue et faire régner la bêtise. Quel homme charmant !

Prié de justifier son chef d’œuvre, le lumineux Jeremstar nous a évidemment sorti l’imparable coup : celui du second degré ! « Mon livre est une parodie ! Il est bien évidemment à prendre sur le ton de la plaisenterie ! » (Une plaisanterie facturée 13,95 euros tout de même ! Ça fait moins rire ! Sans compter les PACKS attrape-couillons HORS DE PRIX qui ne comprennent même pas un petit canard en cadeau ! Je hurle !).

Capture d’écran 2016-04-28 à 00.45.38.png
Jeremstar, pourquoi ne pas cesser de prendre les gens pour des cons ? Pourquoi ne pas assumer que votre livre-étron est là pour brasser un maximum de buzz et de thunes ? Un peu d’honnêteté vous changerai ! Et puis, réfléchissez un peu : si ce livre est à prendre au second degré, sa promesse d' »apprendre tous les codes pour faire de la réalité » ne peut être tenue 🙂 Son achat n’est donc pas nécessaire, puisque vos lecteurs n’apprendront rien du tout ! (je hurle !)

JEREMSTAR INVITÉ AU GRAND JOURNAL : DES AUDIENCES AU PLUS BAS POUR CANAL + !

Pour assurer la promo de son bouquin, Jeremstar et son staff ont envoyé le livre à de nombreux journalistes. Le Grand Journal a fini par inviter le blogueur qui a pu exercer son prosélytisme en toute tranquillité, devant un Pio Marmaï et un Gilbert Melki médusés par la bêtise du personnage. Pendant sa prêche, Jeremstar s’est pris pour mère Térésa ! Telle la justice descendue de son socle, Saint-Jeremstar a déclaré : « je reçois énormément de gamins que ces producteurs poussent à bout ! Il y a du harcèlement moral de la part des productions, sur des gamins de télé-réalité qui sont lâchés comme des merdes et que je récupère en pleurs au bord du suicide« . Le blogueur nous prend vraiment pour des ânes ! On a envie de lui dire : « Jeremstar, vous êtes un gros mytho ! Arrêtez le délire ! » On aurait adoré voir Leila Ben Khalifa, Aymeric Bonnery, Eddy, Ricardo, Nehuda, Rémi Notta et bien d’autres lui répondre sur le plateau 🙂 C’est à se demander si le blogueur croit vraiment en ce qu’il dit, car il est bien le premier à harceler les candidats de télé-réalité ! À l’évidence, le pauvre Jeremstar se mêle les pinceaux dans sa tête !

Avec plus d’un million d’abonnés sur Twitter, on aurait pu croire à des audiences en hausse avec Jeremstar. Tout son staff (ses groupies!) s’attendait même à un record ! (je hurle !). Mais le miracle n’est pas arrivé : il n’y a pas eu d’ « effet Jeremstar » sur la chaîne cryptée. Catastrophe pour celui qui se voit déjà chroniqueur dans #TPMP l’an prochain ! Allez Jerem, à force de harceler la production de Cyril Hanouna, et à force de leur faire de la lèche sur Twitter, tu finiras par être invité sur le plateau de « Touche Pas À Mon Poste », j’en suis sûr 😉

 

JEREMSTAR : SON LIVRE DÉJÀ RAILLÉ SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX !

Pas encore sorti officiellement et déjà moqué, insulté, raillé. Sur Twitter, les réactions ne se sont pas faites attendre ! Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les internautes ne sont pas tendres avec le blogueur !

https://twitter.com/coollyne29/status/711624286088331265

https://twitter.com/edsgingerbird/status/721792217921294341

https://twitter.com/bellawest12/status/711935064280588288

https://twitter.com/AlexisMousss/status/711650776540692480

L’indignation ne s’arrête pas là. Le prix du livre, jugé – à juste titre – disproportionné pour une œuvre aussi bidon, n’a pas manqué de faire réagir :

ALI ET ALIA, VIVEMENT CRITIQUÉS À CAUSE DE JEREMSTAR :

Par solidarité et surtout pour que la mécanique soit huilée, tous les copains de télé-réalité  de Jeremstar se mobilisent pour faire rouler le business de leur camarade (il faut bien que le livre se vende!). Ainsi, Ali et Alia, qui se sont rapprochés de l’infréquentable (sans doute pour être à l’abri des éventuelles critiques qu’il aurait pu inventer sur le couple sans histoires!) pensaient sûrement bien faire en faisant un tweet publicitaire du livre. Seulement voilà : ils se sont mis une partie de leurs fans à dos, sans doute déçus de voir le beau couple s’associer au pire des pourris. Et entre nous, avons qu’Ali et Alia méritent bien mieux que l’amitié de la pègre !

https://twitter.com/monia7793/status/725431106711908352

https://twitter.com/celynedr/status/725446957561450496

https://twitter.com/Soumaya0094/status/725007059247333377

https://twitter.com/QueenLionneS/status/725008449105436672

https://twitter.com/JulienTanty/status/725330151442124800

JEREMSTAR : IL MANIPULE SES FANS SUR TWITTER !

Par peur du jugement des internautes (et par peur de se ramasser comme une loutre!), Jeremstar se défend par avance. Il invoque la « parodie » et la « plaisenterie », sans doute pour échapper au questionnement critique. Trouillard, il agit comme un gourou sur ses fidèles et les influence même jusqu’à leur dicter comment le livre doit être interprété (je hurle !!).

Capture d’écran 2016-04-26 à 20.52.55.png

Car avec Jeremstar, hors de question de vous laisser libre d’interpréter par vous-même ! Le blogueur despotique vous accompagne et vous dicte ce que vous devez penser du livre (je hurle !). Irait-il jusqu’à considérer qu’il est interdit de juger son œuvre ? Probablement. Pour lui, il est interdit d’émettre la moindre critique. Interdit, au motif que JUGER, c’est introduire une hiérarchie faisant la distinction entre ce qui est bon et ce qui l’est moins… « Et, bon sang les vermines, QUI ÊTES-VOUS pour JUGER ? », se défendra Jeremstar. « Qui êtes-vous pour introduire une hiérarchie entre les bons et les mauvais livres ? ». « Qui êtes-vous pour prétendre être en mesure de trier le bon grain de l’ivraie ? ». Imposer une hiérarchie, ce serait imposer un arbitraire culturel et vous seriez hautement soupçonnable d’un penchant plus ou moins avoué pour l’ordre, donc, une forme de totalitarisme culturel ! Il n’en faudra pas plus au pauvre Jeremstar pour agiter alors le spectre du fascisme et brandir la menace du totalitarisme ! « Je suis victime ! Des gens insultent mon livre ! Ce sont des fachos intolérants qui veulent interdire ma liberté d’expression ! » (ben voyons !). Dans la logique de cet écervelé, affirmer que son livre est un tas de merde – et il l’est – ferait donc de vous un parfait petit nazi (je hurle !).

Cet anti-discours pervers, il vaut mieux savoir le décrypter si vous ne voulez pas en être la victime (sinon, vous finiriez par acheter le livre de Jeremstar ! Je hurle !).

QUE VAUT LE LIVRE EN RÉALITÉ ?

Jeremstar nous promet qu’en achetant son livre, on va rire. Mais le livre tient-il vraiment ses promesses ? Après l’avoir eu entre les mains, voici le verdict : si vous espérez rigoler des frasques de Jeremstar avec ce bouquin, passez vite votre chemin, car il n’est pas drôle pour un sou ! Pis encore ! En le lisant, on a surtout l’impression d’être pris pour un gros beauf ou pour un gros con. C’est gras, épais, lourd et extrêmement méchant. Jeremstar nous a livré un condensé de venin à l’égard de programmes et de personnages qui le font pourtant vivre (faut-il rappeler à ce couillon qu’il n’aurait jamais existé sans la télé-réalité ? Non mais ALLO QUOI ! Jeremstar, réveille-toi !). Dans l’ensemble, le livre est tout ce qu’il y a de plus martial. Cependant, il est remarquable. Non pas pour le style. Non pas pour la forme. Non pas pour le contenu qui répond à des questions du genre « Comment déféquer sur un tournage en toute tranquillité, sans jamais perdre sa dignité ? ». Non pas pour le phrasé, pauvre en tournures argotiques délirantes et relous, inventées de toutes pièces. Non pas pour ses termes provenant d’un sabir crétinisant, gavé de « mort au rat », « poule pondeuse », « escroc » et autre « poule au pot ». Non. Le livre est remarquable, parce qu’il révèle combien Jeremstar est adapté au déploiement de l’idéologie marchande. Il montre qu’au fil du temps, un individu aussi putassier, aussi peu lettré et aussi peu instruit que lui peut quand même dénicher un éditeur. Jeremstar a compris qu’il n’y avait pas d’autres moyens pour lui que la démerde individuelle, et qu’il n’y a désormais qu’une règle : celle du gain maximal, quels qu’en soient les moyens. Revenons quand même sur terre : ce n’est pas avec cette vétille que Jeremstar deviendra millionnaire ! Mais peut-être ce demeuré espère-t-il vendre 100 000 exemplaires ?! (je hurle !).

Je rigolerai de voir des petits malins télécharger votre livre et le mettre en ligne gratuitement partout sur Twitter pour parasiter votre business !

En tout cas, après autant de matraquage publicitaire promo, et après avoir bénéficié d’autant de visibilité sur plusieurs sites alimentés par des fanatiques journalistes qui ne se sont pas fait prier pour se soumettre à ce sous-maître, si Jeremstar n’est pas fichu de vendre 20 000 exemplaires au moins, c’est que c’est vraiment un âne ! N’oublions pas qu’il a plus d’un million d’abonnés sur Twitter et qu’il s’est également servi, à toute fin utile, de ses amis de la télé-réalité pour s’assurer une promotion en télé et sur les réseaux sociaux ! Vive le copinage utile ! (je hurle !).
Jeremstar voudrait sans doute éviter que tout ceci soit dit, probablement pour que rien ne vienne nuire à son business. Son raisonnement pervers veut tuer toute forme de critique et de jugement sur les objets culturels, pour donner à ce genre de livre la dignité d’une œuvre littéraire comme une autre. Mais ici, pas la peine de se voiler la face : ce livre est une perte de temps/d’argent, et pas besoin d’être Einstein pour le comprendre !

CONCLUSION :

L’amour et le travail, fit remarquer un jour Sigmund Freud à son disciple Erik Erikson, sont les capacités jumelles qui caractérisent la maturité. Avec Jeremstar, nous sommes loin du compte (mais après tout, nous le savions !). Celui à qui personne n’a jamais transmis l’accès au transcendantal et à la pensée critique, ne peut bien-sûr produire que de la médiocrité. Un domaine dans lequel le blogueur est Roi. Il peut invoquer la parodie tant qu’il veut, mais tout le monde sait qu’un être avec si peu de matière dans ses circuits neuronaux est incapable de dégainer un livre de qualité. Toute cette médiocrité inscrite dans les pages de l’œuvre de Jeremstar prétend se sublimer en se mettant au niveau du second degré et de l’ironie. Mais en réalité, c’est tout aussi nul au second degré qu’au premier. Jeremstar n’a ni les compétences, ni les moyens d’accéder au second degré. D’ailleurs, le blogueur parle tellement de second degré qu’il ignore ce qu’est le premier (c’est justement pour cela qu’il n’a aucune forme de talent). La couverture esthétique très rose bonbon ne sauve rien au marketing, bien au contraire : c’est deux fois plus nul ! Résultat, le blogueur a produit un éjaculat loin d’être spectaculaire, parce qu’il ne vaut pas mieux que ça. Le bon esprit éclairé pourrait penser que cela devrait être une raison suffisante pour que le livre parte directement à la poubelle sans passer par la case « achat ». Eh bien non ! Car il y aura toujours des « Jeremstarlettes », jeunes, faibles et facilement manipulables, prêtes à se laisser amadouer et à dépenser l’argent de leurs parents pour investir dans une telle bouse. On pourrait presque penser à du vol organisé.  Des bouffons qui se réclament du second degré, il en existe une palanquée. Sans talents, tous ces imposteurs cherchent à envahir le monde des industries culturelles (art, littérature, cinéma, télé…) par tous les moyens. Le tout pour gagner un maximum de monnaie.

Il serait souhaitable que ces tocards arrêtent de chercher à se mêler aux vrais artistes et aux vrais écrivains qui eux, sont toujours en recherche d’un authentique sublime. Un sublime bien au-delà de l’appât du gain et de la sournoiserie d’un amateur tel que Jeremstar 🙂 On arrive à saturation de tous ces gens en toc qui s’improvisent écrivains, et qui, pour masquer leur incompétence, se cachent derrière le « second degré » et la dérision. Le « second degré » de Jeremstar est réglé sur une seule idée : la volonté  pathétique de s’enrichir sur le dos de son 1,07 million d’abonnés dont la moyenne d’âge est de 13 ans. Tout ce que veut le blogueur, c’est se faire du blé sur votre dos 🙂 N’oubliez pas que vous êtes à ses yeux des porte-monnaie sur pattes. Sa logique est simple : il faut « entuber » l’Autre. Cet Autre étant la Jeremstarlette, sympathique jeune fleur, facile à entuber !

Alors, par ici la monnaie !

FINI DE JOUER LES « AGENTS » : EXPLICATIONS.

Salut à tous,

Le moment est venu de sortir du silence à propos de la fin de ma collaboration avec Émilie, Loïc et Rémi. Je veux vous dire les choses telles qu’elles sont. Je sais que beaucoup ici aiment le scandale et les clashs, mais je préfère vous avertir : vous n’aurez que la vérité, sans enrobages.

CWreenbWsAAqHYm.jpg-large

Cela fait plus de deux ans que je connais Émilie et Loïc. Lorsqu’un ami commun me les a présenté à Marseille, j’ai tout de suite accroché. Je souhaitais vivement les présenter au casting de Secret Story. Chose qui a été faite. Pendant l’aventure, j’ai veillé au bon développement de leurs réseaux sociaux. J’ai pris un plaisir quotidien à créer et animer leurs comptes. J’ai accompli mon travail du mieux que j’ai pu. Par la suite, au vu du travail accompli et au nom de notre amitié, nous avons naturellement choisi poursuivre l’expérience ensemble, avec Rémi, qui nous a rejoint. Voilà comment je suis devenu “agent”. Seulement voilà : Lorsque vous avez 27 ans, et que vous débutez votre activité avec les trois candidats les plus emblématiques de la plus forte télé-réalité de France, vous mettez immédiatement les boules à tous les rapaces qui lorgnaient dessus.   Que ceux qui auraient la perversité de penser que je cherche à me victimiser s’arrêtent ici : je raconte simplement ce qui est. Rien de plus, rien de moins.

Sorti de nulle part, vous dérangez celles et ceux qui avaient l’intention de récupérer “le gros lot” à la sortie, en vue d’une exploitation très juteuse, (surtout pour eux!). Vous avez “raflé la mise”, et les autres agents / bookeurs, installés depuis des années dans ce secteur, n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Seul recours pour eux : vous faire couler, à tout prix et par tous les moyens, car vous êtes l’ennemi.

Bookeurs, Agents, Conseillers en Image, Conseillers en communication, Annonceurs, Patrons de Club, Blogueurs, Journalistes : Dans ce ballet de couillons et de faux-culs ô combien révélateur, il faut se méfier des apparences… Les bons et les méchants ne sont pas toujours ceux que l’ont croit. Et pour survivre dans cet univers impitoyable qui entoure la télé-réalité, il y a intérêt à ne pas oublier sa machette… Car tous les coups sont permis et les plus honnêtes sont les premières victimes. Seuls les hypocrites survivent.

Pour juger de la cruauté du secteur, il suffit de l’avoir vécu. Au départ, il y a un moment de grâce : pas la moindre vague, aucune attaque, le calme plat ! On se rencontre, on parle, on rit ensemble : Tout le monde est beau, tout le monde est gentil, et le moindre de vos propos est presque parole d’évangile ! Disons qu’il s’agit d’un round d’observation : vos nouveaux “amis” vous écoutent, vous rencontrent, vous courtisent, tout sourire…. Mais très vite, leur masque tombe et vous découvrez sans tarder les “petits coups de couteau » qu’ils vous ont planté dans le dos : on parle de vous en mal, on salit votre réputation en secret, on vous bloque l’accès à des clubs, on vous discrédite alors que vous n’avez strictement rien fait. Vous comprenez vite que ces gens sont des roublards, des escrocs, des salopes et des salauds prêts à tout pour vous faire tomber afin de récupérer ce qu’ils estiment leur revenir de droit. Les choses sont ainsi faites. Certes, ces gens vous écoeurent (ils sont effectivement écoeurants). Pourtant, il faut l’avouer : ce n’est pas vous, qui, seul, à 27 ans, changerez le cours de l’histoire. Pour “réussir” dans ce curieux métier, il faut s’allier. Sauf que les alliés qu’on vous propose sur le marché sont tous des judas potentiels. Ils vous font miroiter monts et merveilles avec leurs promesses, mais le réel les rattrape : ce sont des judas aux couteaux éguisés, prêts à vous dépecer sur place. J’avais le choix : collaborer ou me consacrer à des choses plus heureuses. J’ai opté pour la seconde option.

Je laisse chacun libre de penser ce qu’il veut. Je veux juste vous dire que je suis fier d’avoir tenté de nouvelles choses et proposé d’autres possibilités à Émilie, Loïc et Rémi, même si nous n’avons pas tout réussi. Nous n’avons pas à rougir de nos choix. Cependant, désolé de ne pas avoir accepté de partenariats publicitaires faisant la promotion de clés USB, d’extensions de cheveux, de blanchiment dentaire, de wraps minceurs, d’applications de rencontres, de vêtements en carton et autres produits pathétiques que tout candidat se partage déjà.. Certes, nous aurions sans doute gagné un peu plus d’argent avec ces partenariats qui nous étaient proposés. Seulement voilà : nous avons pensé que celles et ceux qui s’abonnent aux comptes officiels méritent d’accéder à un meilleur contenu que de la publicité…

Et puis, je crois que chacun mérite un meilleur destin professionnel et une suite plus heureuse que faire du tap(in)age publicitaire pour des produits nullissimes auxquels personne ne croit sur les réseaux sociaux. Mentir aux gens en faisant de la publicité pour des conneries : très peu pour nous.

Je suis également fier de ne pas avoir participé à l’enrichissement de toutes les personnes mal-intentionnées qui gravitaient autour du trio. Comme toutes celles et ceux qui débutent une nouvelle entreprise, j’ai sûrement commis des erreurs et des maladresses (qui n’en commet pas?), mais j’ai toujours tout fait pour défendre les intérêts de mes poulains, tout en restant en accord avec les valeurs qui sont les miennes. Bien sûr, j’aurais pu éviter de nombreux problèmes en copinant avec Jeremstar et/ou ses affidés, surtout au moment où l’une de ses sbires a tenté d’arranger une rencontre en secret, me demandant d’envoyer le trio dans le bain. Nous aurions sûrement évité de nombreuses polémiques montées de toute pièce, qui n’avaient qu’une ambition : nous détruire.
Seulement voilà : Je suis une personne de principes. Je ne marche pas – et ne marcherai jamais – au chantage. Je ne cautionne pas les méthodes pourries de gens comme Jeremstar, et il ne m’était pas possible de m’assoir sur mes valeurs. Je suis trop attaché à l’intégrité et l’honnêteté pour jouer les collabos. Surtout pour capituler avec un tel plouc. Je laisse à d’autres, moins regardants sur les valeurs, la corvée de s’y coller. Je me suis retiré de ce secteur “événementiel”, sans aucune peine ni aucun regret. Ce « sacrifice » n’affolera personne ici ^^.

Je souhaite toute la réussite possible à Émilie, Loïc et Rémi que je reverrai, et avec qui je serai toujours lié d’amitié (il n’y a pas eu de clashs entre nous, désolé de vous l’annoncer 🙂).

RÉSEAUX SOCIAUX ET VULGARITÉ

Chacun le sait : Twitter, Facebook et Instagram sont de formidables outils de partage. Ils sont les nouveaux espaces de discussion qui engagent et fédèrent, surtout auprès des 15-24. Ils permettent également aux « People » de tisser une relation directe et plus forte avec leur public, en positionnant le lien sur le suivi et l’échange. En temps normal, ce petit monde devrait être merveilleux. Mais depuis quelques temps déjà, une drôle de chose se passe sur ces réseaux : la langue est en grande difficulté, torturée par un éventail de violences concrètes et symboliques.

Nous assistons au relâchement progressif et grave d’une belle langue qui devient vulgaire à outrance. Cette vulgarité ne date pas d’hier : Au fil des années, la dégradation s’est observée. La prise de parole de certains chroniqueurs TV acquis au langage cynique, ordurier et « caillera » « clean » et « branché», les expressions de certains politiques (le tristement célèbre « casse-toi, pauvre con ! »), les propos obscènes et égrillards de certains « pipoles », les articles de « pseudos-bloggeurs » persuadés d’avoir avalé une plume alors qu’ils ne sont les promoteurs d’un langage putassier, ou encore les commentaires haineux d’anonymes sur les réseaux sociaux.

Désormais, les insultes sont devenues monnaie courante. Pis encore : le harcèlement est régulièrement pratiqué. Certains utilisateurs fonctionnent désormais comme des prédateurs du web : sortis de nulle part, traquant vos moindres faits et gestes, analysant le moindre « posts », « like » et « RT », ils agissent comme des petits Moi tyranniques et hyper-autoritaires qui veulent à tout prix imposer leur propre règles au reste du monde.
Il faudrait donc se soumettre aux interdits des uns, et des autres, ainsi qu’aux sensibilités et susceptibilités de tous, avant de pouvoir exprimer le moindre propos. Car sinon, on s’expose à de vertes réparties et à de violentes attaques : insultes, hashtags spéciaux, appel au lynchage. Les faiseurs d’histoires tourneront et retourneront vos mots avec une seule volonté : procéder à votre mise à mort (dans le film? :p).

Seulement voilà, il existe une valeur majeure qui dépasse ces gens : la liberté. Elle est centrale et cardinale. Elle dépasse de loin tous les petits caprices des petits Moi tyranniques et agressifs. Tous ceux qui menacent la liberté, par leurs insultes, leur lynchage et leur haine sur les réseaux sociaux, sont porteurs de valeurs dangereuses. Je les déplore, les condamne et les combats. Ce n’est pas un droit, mais un devoir.

Un devoir de dénoncer ce nouvel agrégat social hyper-violent, promulgué par des faiseurs d’histoires qui gangrènent les réseaux sociaux.

Merci de m’avoir lu jusqu’ici.

BONNE ANNÉE JEREMSTAR !

Messire,

Je ne pouvais décemment pas ne pas vous souhaiter mes voeux personnalisés pour 2016. Avant toutes choses, je veux préciser ici que je parle en mon nom, et en toute indépendance. Par conséquent, aucun de mes propos ne saurait engager Rémi, Émilie ou Loïc. Je veux m’exprimer aussi librement que vous, en jouissant de cette même liberté d’expression qui vous permet d’écrire vos articles. Jusqu’à présent, j’estimais préférable de prêter une oreille attentive mais non complaisante à vos outrances verbales, ou de lire avec curiosité et une réelle distance critique vos jugements incendiaires sur tout ce qui heurte vos préjugés, et Dieu sait si vous en avez. Mais puisque, désormais, j’ai bien compris que vous nous accompagneriez encore cette année et que vous iriez toujours “plus plus plus plus plus loiiiin”, notamment en pourrissant ma personne en coulisses, il n’est plus nécessaire que je garde une attitude réservée à votre égard.
Je n’ignore pas que, en me lançant dans cette entreprise, je rentre dans votre jeu. Pas seulement parce que je réponds à vos provocations; bien plutôt parce que j’alimente d’une certaine manière votre « narcissisme ».
Vous êtes un peu comme comme la marâtre de Blanche Neige, à la différence près que vous posez des questions au miroir et répondez à sa place. Mais puisque vous me tendez la perche, je la saisis pour apporter des explications sur la situation, et par la même, vous renvoyer une autre image de vous-même.

JEREMSTAR, HAINEUX ?

Capture d’écran 2016-01-01 à 15.23.32.png

L’allègre propension que vous avez à descendre en flèche tout individu ne souhaitant pas collaborer avec vous invite à s’interroger sur la qualité de votre travail : À l’évidence, vous semblez convaincu que la télé-réalité ne produit pas des lumières. À vous écouter, vous considérez les candidats de télé-réalité comme des cons par excellence (si l’on puit dire), même si vous concédez à reconnaître à certains d’entre eux une sorte de raffinement, de subtilité dans leur connerie (en témoigne votre amour immodéré et pathologique pour Nabilla, que vous ne lâchez pas d’une semelle, un peu comme une verrue plantaire). Mais, vous ne sauriez intrôniser Émilie, Loïc et Rémi à cette place sacrée. Il y a lieu de penser que cette disgrâce vient de ce que le trio et moi-même nous montrons réfractaires sinon muets à votre bain, à votre travail, à votre personnalité. Mais pourquoi tant de méchanceté et d’acharnement, sinon de haine pour le trio et pour moi-même ? Que vous a-t-on fait si ce n’est avoir décliné votre interview ? J’ai cru comprendre, par le biais de connaissances communes, que vous étiez furieux de ne pas les avoir dans votre bain. Vous le vivez très mal, un peu comme si vous aviez été persécuté. Selon mes informations exclusives, vous avez juré de nous pourrir à tout prix. Vous appelez des patrons de clubs pour interdire le trio de se produire ! À l’évidence, vous avez décidé de mener le combat avec acharnement (nous ne vous avons pourtant jamais déclaré la guerre)

Nous sommes pourtant en démocratie, et libres de refuser vos services, en dépit de votre chantage (vous menacez régulièrement vos proies d’écrire des articles contre eux, un peu comme si vous étiez intimement convaincu que vos articles avaient droit de vie ou de mort sur les candidats qu’ils visent (je huuuurle !!). Vous avez également procédé avec une belle constance, à un travail d’acharnement sur Émilie et Rémi, via plusieurs articles, participant ainsi à l’accélération de leur rupture. Mais le parasitage parsytisme, et le harcèlement,  vous l’assumez sans peine, puisqu’il est inscrit dans la description de votre blog :

Capture d’écran 2015-12-15 à 16.46.41

Mais pourquoi tant de haine et de méchanceté à l’encontre de gens qui ne vous ont rien fait ? Apparemment, cela semble relever de votre tempérament général : de la jalousie à tous les étages et une forte propension à dire du mal. Sans doute êtes-vous jaloux des vies menées en toute tranquillité, vous qui, à l’évidence, n’avez pas été un enfant aimé et n’avez jamais déclaré « je t’aime » à vos parents. Je reconnais que votre férocité prête à sourire, mais cette hargne semble sincère. Vous nous en voulez vraiment. À moins que ma réaction ne soit le signe d’une senescence prématurée… d’autres diraient : d’une sagesse acquise avec l’âge (je n’ai que 27 ans, mais sait-on jamais) ! Une chose est sûre : quelle joie de ne pas vous fréquenter ! La vie est bien trop courte pour s’entourer de gens aussi méchants !

JEREM-STAR ou JEREM-TARRE ?

J’ai pris un temps perdu à jamais à regarder de plus près les métadonnées que vous émettiez sur vos réseaux sociaux. Et ce qui m’a frappé – dans vos interviews notamment – c’est votre obsession de vous-même en tant qu’objet d’intérêt constant. En témoigne votre « Story » sur Snapchat, qui dépasse très largement les 40 minutes. 40 minutes pendant lesquelles vous brassez de l’air sans jamais rien apporter à celles et ceux qui vous suivent. Vous êtes comme un débile qui, devant une caméra, s’anime pour dire « REGARDEZ-MOI, j’EXIIIIISTE !!« . Car vous vous aimez plus que tout ! Rien d’étonnant: vous faites partie de cette génération capricieuse qui déclare à ses parents qu’elle n’a pas demandé à venir au monde, leur intimant ainsi d’assumer leurs actes. Vous estimez ne rien devoir à personne et que par conséquent, tout, absolument tout, vous est dû. Car vous êtes JeremSTAR ! Mais soit, faisons avec. Après tout, chacun a bien le droit d’être obnubilé par lui-même : nous vivons à l’époque du “self-love” où le “Moi, Je” prime sur tout le reste et de ce point de vue, vous êtes à la pointe de la (post)-modernité!. Ce qu’il y a de plus marquant encore, c’est votre façon de ranger la plupart de vos congénères dans la classe des “inférieurs” à votre pendant, un peu comme s’il s’agissait pour vous d’équilibrer les deux plateaux de la balance : les “nuls de la télé-réalité” d’un côté, et la très haute opinion que vous avez de vous-même de l’autre. Vous en êtes parfaitement conscient puisqu’il vous arrive d’en parler avec dérision, ce qui pourrait amener à penser que vous jouez un rôle (deuxième niveau). Mais à la réflexion, votre autodérision participe du personnage de sorte que, au troisième niveau, vous demeurez convaincu que des fées bienveillantes se sont penchées sur votre berceau, (sans doute pour vous réserver cet « immense » « succès » que l’on vous connaît? ). Reste le quatrième niveau, une hypothèse que je vous suggère au passage : et si toute cette comédie masquait un gros complexe d’infériorité que vous chercheriez ainsi à sublimer ou transcender ou transmuter ? La réponse vous appartient, bien sûr, mais le simple fait que vous ayez choisi “JeremSTAR” en pseudonyme en dit suffisamment sur votre cas… Parlant sous votre contrôle, vous avez vous-même avoué avoir connu un “traumatisme d’enfance” : https://www.youtube.com/watch?v=IthkeYAn10o (Gageons à ce que tous les traumatisés gèrent mieux la tempête qu’ils ont sous leur casque, sinon, nous n’en finirons pas d’aller toujours plus plus plus plus loiiiin dans le Très-Bas, votre Royaume). Étant tombé sur un de vos vieux CV, votre parcours scolaire sans éclats et vos nombreuses frustrations pourraient – peut-être – expliquer ce désir hardent, exhibé et permanent de chercher la lumière à tout prix ? Porté à toutes les démesures et toutes les obscenités, vous avez tout tenté pour échapper à cette culture prolétarienne que vous méprisez ardemment alors que vous en êtes pourtant issu. (Il n’y a pourtant rien de méprisable à être issu d’une classe modeste). Les apparitions tout nu sur plateau télé, d’abord. Le blog « La Conciergerie de Jeremstar » ensuite. Malgré tout, le résultat est sans appel : vous n’êtes toujours pas un bourgeois. Dommage pour vous.

JEREMSTAR : L’ARGENT, SON OBSESSION

Capture d’écran 2015-12-31 à 18.04.52
Attardons-nous un peu sur votre façon de faire du business : vous semblez être enclin à diviser l’ensemble des candidats de télé-réalité en deux catégories : ceux qui roulent pour vous, et les autres. Les premiers, à l’évidence, sont épargnés : ils servent vos intérêts, vous rapportent des vues, des clics publicitaires, des booking sur lesquels vous touchez une part (peut-être?) et donc de l’argent… contrairement aux autres. Vous convenez sans effort et sans souffrir la discussion que ceux qui se laissent amadouer par vos invitations naises sont irrémédiablement des idiots utiles pour qui vous n’avez aucun respect (comme tous les autres, ce sont des “vermines” à vos yeux, mais des “vermines” utiles, puisqu’elles vous rapportent de l’argent!). Effectivement, dans un esprit de calcul, certains voient en vous un mal nécessaire : ils sont prêts à faire votre bain et vous rapporter de l’argent en conséquence de quoi ils auront une actualité et vous appellerez quelques patrons de clubs pour leur faire faire 4 bookings à trois francs six sous. Avertissons immédiatement ces personnes : il y de bien meilleures plateformes et dispositifs – existants ou à inventer – pour avoir une actualité et gagner de l’argent ! Pas besoin donc, de faire votre bain. 

Quant à ceux qui ne veulent pas mettre un pied dans votre piège, ils seraient susceptibles de vous intéresser, mais vous ne pouvez pas comprendre qu’ils refusent de s’y adonner en qualité candidats de télé-réalité. Les bougres rechignent car ils ne sont pas aussi idiots que vous le pensiez ! En conséquence de quoi, dans votre esprit tout petit, ils rejoignent logiquement tous ces connards gens qui ne vous sont pas profitables. Une fois dressée cette typologie un peu sommaire qui a pour but de mettre un peu d’ordre dans la grande famille des Jeremstarlettes et des “vermines”, les Rémilic et moi pouvons nous livrer à une sorte d’autoanalyse pour déterminer à quelle catégorie nous appartenons ! Le couperet est tombé : vous vous activez au clavier afin de soutenir le plus sérieusement du monde n’importe quelle faribole sur le compte de toutes celles et ceux qui vous ont fait l’affront de refuser votre invitation. Et vos mensonges n’ont aucune limites. Vos attaques sur Eddy, Aymeric, Leila, Shanna et Thibault sont d’une petitesse misérable.

Étanche à la culpabilité et indifférent aux possibles calamités causées par vos articles, vous ne vous dites qu’une chose : « seul le crime paie ». Aucun remords donc, pour vos pêchés et vos méchancetés. Un peu brut de décoffrage dans vos procédés, vous n’usez pas de moyens raffinés pour nous amener dans vos filets : Du miel et de la flatterie épaisse d’abord, pour appâter le chaland à venir patoger dans votre baignoire. En témoignent ces posts publics, qui montrent aujourd’hui à quel point vous êtes un incroyable faux-cul :

Capture d’écran 2015-12-29 à 14.46.56.png

Mais lorsque les candidats résistent à votre jeu de séduction, votre naturel revenant au galop : la sournoiserie, le chantage, la méchanceté, la délation, le bluff, la feinte, la manipulation, le mensonge, les menaces et le foutage de gueule :
Capture d’écran 2015-12-29 à 15.01.55

Soyons sûr d’une chose : comme l’herpès, vous reviendrez tenter votre chance auprès de Rémi, Émilie et Loïc, pour leur proposer des projets, des bookings, du travail,  les croyant suffisamment naïfs pour collaborer avec la bête immonde que vous êtes.  Effectivement, avec vous, tous les coups (jusques et y compris dans l’extrême scélératesse) sont bons pour forcer à collaborer. Mais pourquoi collaborer avec quelqu’un d’aussi méchant ? Qu’y gagne-t-on, si ce n’est le rôle de l’idiot utile servant les intérêts financiers d’un personnage foncièrement hargneux? Comme vous ne cessez de l’expliquer, les rapports humains que vous établissez avec les candidats sont fondés sur le principe d’utilité et d’intérêt. Un rapport marchand, tout simplement. À l’évidence, les rapports d’amitié vous sont étrangers.

Capture d’écran 2016-01-02 à 15.59.51.png

Vous n’avez qu’une seule règle : celle du gain maximal, quels qu’en soient les moyens. Votre obsession, c’est l’argent. Vous lorgnez dessus, car c’est la seule chose qui compte dans ce monde à vos yeux. Selon vos fans, vous avez exigé 23 euros pour vous faire prendre en photo avec Nabilla lors de votre booking en Lausanne. Du jamais vu !

L’argent des autres aussi vous intéresse énormément. Alléché par l’odeur comme un serpent cherche les oeufs, vous appelez les patrons de boîtes pour connaître « LE » tarif des candidats qui se produisent dans les clubs. Mais pourquoi ne pas parler de vos tarifs à vous ? Vous restez incroyablement muet sur le sujet. En interview, vous refusez de dévoiler la hauteur de vos cachets. Non pas que vous trouviez honteux ou indécent de percevoir en une semaine ce que d’autre mettent un mois à gagner. Mais vous souhaitez rester à l’abri des regards, pour faire votre beurre sans que personne ne mette jamais le nez dans vos affaires. Autant faire éclater ce secret de Polichinelle : Selon mes informations exclusives (que je n’ai pas eu besoin de réclamer puisqu’elles m’ont été directement communiquées par plusieurs professionnels qui ont reçu la proposition de vous booker), vous seriez à 900 euros, hors VHR (Voyage, Hôtel, Repas). 1200 euros parfois ! On comprend désormais pourquoi vous étiez si silencieux sur vos prix…

 

JEREMSTAR, JOURNALISTE INVESTI OU MYTHOMANE AVÉRÉ ?

Capture d’écran 2016-01-22 à 17.31.39.png

Vous voulez être un grand spécialiste de la télé-réalité, nous l’avons tous compris. Certains vous considèrent sûrement comme une référence, un carrefour indispensable en la matière, alors que d’autres – sans doutes plus clairvoyants – vous voient plutôt comme un miroir aux alhouettes. Vous auriez pu, peut-être, destiner vos ambitions à une visée critique toute autre, en avançant un certain nombre de propositions ou de contributions positives sur votre blog, visant à obvier au nouveau cours sinon funeste, du moins problématique, qui menace aujourd’hui la civilisation. Mais il n’en n’est rien. Non, votre truc à vous, c‘est la télé-réalité et QUE la télé-réalité. Vous êtes tellement obsédé par ce sujet que vous jetez l’opprobre sur toute autre notion, toute autre actualité, ce qui dénote une belle étroitesse d’esprit, un sectarisme et une curiosité intellectuelle proche de zéro. En écoutant vos interviews, les choses se comprennent facilement : Vous entendez faire clairement comprendre à vos lecteurs et auditeurs que vous ne souhaitez en aucune façon être assimilé aux “candidats” qui paradent devant votre caméra lors de vos interviews. Car si vous, Monsieur JeremSTAR, êtes dans le bain, c’est en tant que méta-animateur, autrement dit en qualité de professionnel qui fait jouer son jugement critique! Sans doute nous croyez-vous nés de la dernière pluie pour y croire (On hurle !). Vous voulez être le marionnettiste et non une marionnette. Mais à regarder vos vidéos de plus près, on y voit surtout la posture d’une hyène qui ricane, bêtement.

Vous faisant passer pour le “bon copain” de vos invités, vous rigolez de leurs frasques, de leurs erreurs et de leur malheur, avec une sorte de joie sadique qui montre à quel point vous êtes pétri de méchanceté. Mais un problème  persiste :  vous ne vous départissez pas de vos jugements de valeurs. Cette posture ne correspond pas à l’attitude que vous devriez prendre pour effectuer un travail rigoureux et de qualité. Car vous ne respectez pas la règle de conduite qu’est présumée suivre tout journaliste : la neutralité axiologique. Voilà ce qui fait que vous demeurez un blogueur.

Vous êtes supposé faire jouer votre sens critique non pas d’un point de vue normatif, mais d’une manière aussi “objective” que possible en vous en tenant aux faits. Et ce, y compris dans la presse “people”. Hors, sur votre blog, tout trahit votre opinion personnelle. Vous êtes constamment parti-pris. Et alors qu’il ne faudrait laisser transparaître aucune once de sensibilité, voilà que la non-participation des Rémilic déclenche en vous une véritable fureur. Un peu comme si vous étiez touché en plein coeur (si tant est que vous en ayez un?!). Seraient-ils un si gros manque à gagner pour vous? Bien sûr que non ! Pourtant, vous avez la haine ! Mais restez vous-même : continuez à vous prendre pour un journaliste. Vous ne l’êtes pas et ne le serez jamais. 

 

JEREMSTAR : 90% DE SON AUDIENCE LE REJÈTE !  

Que vous mentiez à vous-même sur votre blog ne me dérange pas le moins du monde. Mais puisque Sa Majesté semble ouverte à un délire sans bornes (entre autres), les choses vont plus loin : vous souhaitez mettre les internautes dans le coup. Qu’ils soient complices de vos mensonges. Tel un gourou, alimentez vos canaux d’informations pour vous adresser à vos 954 000 « Jeremstarlettes ». Parmi vos abonnés, des soutiens, mais aussi et surtout des gens qui vous haïssent. Dans les deux cas, ils sont complices et témoins de vos délires, et cela arrange bien vos affaires. Car si tout le monde participe à votre délire, tout le monde vous fait Roi. Cette position de Roi, vous y croyez vraiment. Dur comme fer. Et d’autres avec vous, car après tout, vous êtes JeremSTAR ! Pourtant, comme les dissidents, vos fidèles commencent à montrer les dents. Ils vous mettent en garde : tout vos écrits ne sont que projection de fantasmes et coup d’esbroufe en vue de faire du « buzz » (un mot Xplosif qui vous met tout en émoi, je n’en doute pas !). Chaque jour des milliers d’internautes vous signalent leur énervement au travers de commentaires que vous refusez de voir. Et pourtant, chacun peut lire publiquement que vous vous cognez des milliers de commentaires vous accablant et vous insultant, vous et votre travail. Les commentaires en votre défaveur représentent 90% de votre audience ! Quand on sait que nous vivons dans un monde où l’image prime sur tout le reste, je n’aimerai pas être à votre place…

En voici quelques-uns :

 

 

Sans compter ceux qui apparaissent sur mon propre mur :

https://twitter.com/sandradup112/status/682934135955046401

EN CONCLUSION :

Nous avons fait le tour de la question : Égotique, s’auto-congratulant, vous êtes un grand « Moi-Soleil » autoproclamé, fixant des règles reposant sur une auto-fondation. Vous l’avouez vous-même : « Pas de carte de presse et pas d’école de journalisme: je m’auto-proclame journaliste, que ça plaise ou non! Et d’ailleurs j’écris bien mieux que la majorité d’entre eux!  ». Rien que ça !

Mais votre exaltation de l’expression libre (c’est à dire, libérée de tout fondamentaux) est en soi une parfaite remise en cause de la nécessité des apprentissages et du lieu où ils se faisaient : l’école (de journalisme, en l’occurrence). Car en effet, pourquoi faudrait-il encore aller à l’école, puisqu’elle inhiberait l’expression ?

L’école – si vous l’avez fréquenté ? – vous la méprisez, bien entendu. Sorti du purgatoire tel un petit sauvageon indomptable, l’être aussi massacrant que massacré que vous représentez est habité d’une pensée toute commune, à la fois bête et répandue, qui pourrait se formuler ainsi : « Pas besoin d’enseignements ! Laissez-moi braire ! Laissez moi à mes écrits, à mes bookings et à mes vidéos dans mon bain, car c’est avec cela que je m’en sortirai ! Regardez, je gagne 800 euros par bookings, 1500 parfois, lorsque j’arrive à bien niquer les clubs, alors je vous emmerde, vermines ! ». Bref, tout un programme ! À n’en pas douter, vous êtes un raté. 

Mon Roi, vous ne m’impressionnez pas le moins du monde. Car vous vous résumez à quelque chose de simple : un grand mépris du monde et un dégoût insupportable de toutes les personnes qui en sont. Vous n’aimez personne, ce qui vous donne une valeur proche du degré zéro. Vos écrits sont tellement mal formulés que je souffre d’avoir eu à les lire. eia Voilà pourquoi ni les Rémilic, ni moi, ne pouvons faire partie de vos disciples. Nous aimons les gens, pas ceux qui les détestent, ni ceux qui les méprisent. Nous sommes humbles, respectueux, pas méchants pour un sous. En bref, tout votre contraire. S’il nous arrive de faire des erreurs – et c’est bien normal – comptez sur nous pour ne JAMAIS commettre celle de venir dans votre bain. Vous voulez nous faire croire que votre baignoire est un passage obligé pour tout candidat de télé-réalité qui se respecte. Il n’en n’est RIEN ! Votre bain n’est pas un allant de soi devant lequel il faut nécessairement s’incliner. Au contraire, il faut le fuir, car il est à vomir. Demander au trio de venir dans votre bain serait un peu comme demander à un végétarien de manger une côtelette de porc et de l’épaule d’agneau. Vous comprenez donc qu’aucune affinité de quelque nature que ce soit ne saurait les rapprocher de vous. Je sais bien qu’aujourd’hui, beaucoup pensent que ce n’est plus la compétence qui confère la notoriété, mais la notoriété qui confère la compétence. Accordez moi la singularité de persister à penser le contraire, au nom de valeurs qui me sont chères. Je préfère suivre des gens compétents. Et vous n’êtes, à mes yeux, pas de ceux-là.

L’esprit désormais en repos, je retourne me consacrer à mes tâches « professionnelles ». Sans doute ne connaissez vous pas l’adage qui dit que ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. J’espère néanmoins que la clarté de cette lettre vous aura fait comprendre à quel point nous sommes aux antipodes l’un de l’autre. N’hésitez pas à épingler nos faits et gestes, à toute fin utiles (surtout pour vous!), puisque telle est votre gagne-pain. Nous savons que vous comptez encore nous attaquer. Je n’en n’ai, à titre personnel, rien à faire. À chacun sa besogne.

J’ai la faiblesse de compter sur votre « intelligence » (vous remarquerez que j’ai pris le soin de mettre le mot entre guillemets, on ne sait jamais!) pour comprendre que ni les Rémilic, ni moi, ne sommes votre ennemi. Je veux juste que vous compreniez que vous ne nous intéressez pas.
Si, malgré ces mots, vous ne le comprenez toujours pas, c’est qu’à l’évidence, j’exigeais trop de votre capacité d’entendement.

Bonne année à vous,

Rémi, Agent (et surtout AMI) du trio.